Singapour (18 aout 2008)

Premier jour a Singapour, on se leve forcement de bonne heure avec le decallage horaire (et nous nous sommes mis au lit a 20 h heures locale !). Tant mieux, ca nous fera une bonne grosse journee pour flaner dans Singapour.

On achete un paquet de pain de mie vert (oui vert, c’est sucre, on dirait de la brioche si on ferme les yeux) a la petite superette d’a cote, on remonte dans notre chambre se faire un café et se faire un semblant de petit-dej’. C’est pas mauvais le pain de mie vert.

Puis c’est parti pour notre vadrouille dans Singapour. Il fait chaud, deja, on a l’impression de marcher sur des bouches d’air chaud tout le temps, mais c’est l’air qui est chaud et humide. On fait le tour du pate de maison, on se perd un peu, l’hotel est tout pres de l’artere commerciale principale de Singapour, Orchard Road, mais en fait on s’en eloignera totalement. 2 heures plus tard (au lieu de 15 minutes) on y est ! On decide de se mettre au vert et d’aller dans le parc, Fort Canyon (on se repere par rapport a nos souvenirs d’il y a 2 ans…), puis c’est l’heure du dejeuner. On ne retrouve pas notre endroit fetiche d’il y a 2 ans (le building a ete demoli) mais on en trouve un autre, encore mieux, encore plus boui-boui que l’autre meme, on est les seuls occidentaux a l’interieur… On se choisit un repas typique super copieux et bon pour l’equivalent de 2 euros. Rien ne peut battre le ratio qualite/prix a Singapour !

De retour a l’exterieur (tout est super climatise dans les batiments), la chaleur et l’humidite nous tuent, on decide de se rentrer a l’hotel pour se reposer… L’hotel n’a malheureusement pas de piscine, sinon on y serait alle avec plaisir.

On ressort sur les coups de 5 heures du soir, le soleil est presque couche, mais il fait encore ultra-humide, on se ballade sur le front de mer (on va faire coucou a la fameuse statue-fontaine du lion de mer-sirene –symbole de Singapour), on dine legerement dans un autre boui-boui. On boit beaucoup surtout, faut compenser ce qu’on transpire !

Et puis, vers 20 h on rentre, on regarde la tele (les JO, avec Singapour qui gagne la 1ere medaille en 20 ans en ping-pong), tele locale oblige, on suit les sportifs singapouriens, alors au choix : ping-pong, ping-pong en double, badminton, badminton en double…

Le lendemain, lever de bonne heure encore, on finit la brioche-pain-de-mie-verte et puis on a le temps de faire une derniere ballade autour du pate de maisons avant de partir pour l’aeroport (notre vol pour Paris est en debut d’apres midi). On fait les bagages, on attend le taxi, le taxi arrive (“c’est quoi dans la boite ?”, “une robe de mariee”, “Oh, formidable!”). On arrive a l’aeroport, 3 heures a l’avance, y’a pas encore trop la queue (et les guichets d’enregistrement sont ouverts), mais on n’arrivera pas a avoir une bonne place pour Kevan (de Singapour pour Paris, on peut reserver sa place sur Internet 48 h a l’avance, beaucoup de gens ont du le faire – pour ma part, j’ai jamais reussi a le faire !!), personne ne tique sur la boite en carton… C’est bon, on a nos cartes d’embarquement, on passe la douane, les douaniers n’ont pas l’air commode “c’est quoi dans la boite ?”, “une robe de mariee”, et la le douanier me fait un sourire de bebe Cadum “oh, c’est vrai, super, passez, passez” – Ze technique pour passer partout, embarquez avec une boite en carton et dites les mots magiques “robe de mariee”... OK c’est chiant a trimballer, mais les gens sont gentils avec vous…

Deambulation ensuite dans l’immense Duty Free de l’aeroport de Singapour (y’a meme un cinema !), on dejeune, et la on se retrouve comme 2 amis de la vie quand au moment de payer, il nous manque 23 centimes (on avait tout compte pourtant et on etait sur de notre coup)… La dame sympa nous fait grace des 23 centimes (merci Madame et toutes nos confuses !).

C’est ensuite l’heure d’embarquer, le vol Singapour-Paris dure 13 heures, un vol de jour encore, donc long, tres long, on ne fermera pas l’oeil du tout. Je n’ai pas envie de regarder la tele, je n’ai pas envie de lire non plus. Bref, le temps me parait long. Ma voisine (kiwie qui part en vacances en France) se bourre de cocktails, les hotesses refusent de la servir en alcool a la fin, elle avait la descente facile. Elle se mettra ensuite a draguer Kevan, “et vous allez faire quoi a Paris, vous etes dans quel hotel, on pourra peut etre se revoir etc”. Kevan joue le jeu et a la fin finira par lui dire qu’il va en France – pas a Paris – pour se marier, ahahaha. *Trop dure la chute, allez reprends un Martini, ah ben non t’as pu le droit, dommage, allez un jus de tomate et ca ira mieux ….*

On atterit a Paris le mardi soir 19 aout 21h30 heures locales (2 h’ du mat pour nous – heure de Singapour), le temps de recuperer les bagages, serieux Roissy c’est un bordel !, de passer la douane (enfin le douanier les pieds sur son bureau laisse passer tout le monde *c’est bon la, tu donnes une belle image de la France, 1er officiel que les touristes voient c’est toi pauvre douanier avachi dans ton fauteuil avec tes pieds sur le bureau, un peu de tenue quand meme ! *– quoi je suis reac’ moi ?) – y’a meme une dame devant moi elle montre son permis de conduire au douanier et ben il s’en fout il regardait meme pas, il doit bien etre 22h30 quand on franchit la porte. Julien et Laurent sont la pour nous accueillir (on pleure pas comme on l’avait promis hein), et meme les parents de Kevan… Eux ils etaient senses arrives cet apres-midi par le vol Emirates mais ils ont ete change d’avion au dernier moment (les joies du surbooking) et donc sont finalement arrives 20 minutes avant nous. Pauvre Laurent qui a fait le poireau toute la journee a Roissy pour les recuperer ! Merci encore…

Laurent conduit les parents a leur hotel, nous on rentre en RER avec Julien… Kevan retrouve sa copine de l’avion dans la gare du RER, on est gentil donc on lui explique comment acheter un ticket et on lui montre ou elle doit descendre. Le RER, c’est pareil, ca pue, il fait chaud, c’est crade et y’a des gens partout !!

Apres une heure de RER puis un petit coup de Metro pour la route, on arrive enfin chez Julien et Laurent. Dou-douche et do-do apres un peu de discutage